mardi 9 octobre 2007

Partie IV (M écrit)

Image du Net


La chaleur et la délicatesse de sa main lorsqu’elle se posa sur ma cuisse, me laissa un instant dans l’incertain. Instant de flottement, ou l’on erre entre le plaisir doux de cette chaleur et quelques images défilantes à grande vitesse allant parfois très loin … dans les délices des passions.
Nous nous ne quittions pas des yeux, elle bu son café avec élégance et savoir faire, alluma une cigarette…et me dit…
« C’est une belle soirée, si nous an profitions pour marcher un peu. J’ai envie d’un peu de fraîcheur ! »
Je souris…
Alors que nous quittions ce bel endroit, le malandrin revint à la charge, livrant à la Belle :
« Mademoiselle, vous avez oublié ceci ! »


…et lui tendit un bristol, cela me fit sourire tendrement, elle le rangea dans son sac…et nous sortîmes de là.
 

Un éclat de rire commun nous échappa, quand la porte se referma derrière nous…
Elle prit alors délicatement sa jupe avec deux doigts, remonta doucement l’étoffe et descendit délicatement les marches. Elle savait que je l’observais, c’est un pêché mignon que j’affectionne et elle le savait. Je la devançais rapidement pour être devant elle et regarder ce petit spectacle qu’elle m’offrait.
Je lui tendis ma main avec un large sourire, pour la remercier de ce geste délicat de sa part, elle la prit, refermant doucement ses doigts sur cette offrande.
 

Quand elle fut au bout des marches, je rapprochais mon bras qui tenait sa main vers ma cuisse, la rapprochant tout près de moi.

Ma main libre vint délicatement replacer quelques mèches de cheveux qui étaient venue se placer sur son visage. Elle lui caressa le visage, en allant vers le menton. Mes doigts s’arrêtèrent la, et prirent ce menton.
Ma bouche s’approcha d’elle…
Nos joues se rencontrèrent et je lui dis, dans le creux de l’oreille
« Merci, ma Belle »
Nous nous sourîmes mutuellement, et sans lâcher sa main je la conduisis doucement


« Ou souhaitez-vous que nous allions ? » me dit-elle


« Marchons simplement et nous verrons ou le destin nous mène ».
En marchant, main dans la main, nous discutions simplement de certains lendemains plaisants et de choses et d’autres.


J’avais repérer à quelques distance du restaurant, un vis que j’adore faire courir en pareil circonstance…
Approchant de supplice, je sentis qu’elle voulu s’en écarter, pour l’éviter…
Mais je la rapprochais de moi, A me souris comprenant mon dessin…
Je lui souris et posa mon autre main sur nos mains, pour la rassurer…
La grille de métro, n’était plus loin…
Nous l’abordâmes calment, la chaleur vint rapidement nous caresser le visage, je serrais la main d’A.
 

De son autre main libre, elle vint plaquer sa jupe contre elle pour qu’elle ne s’envole pas….
Je m’arrêtais là juste au milieu de ce lieu…me tournant vers elle, je me rapprochai plus près de son corps, pris cette main qui tenait sa jupe, et je me serrais contre elle en  veillant à placer ses deux mains dans le dos…
 

Et je lui dis avec un large sourire :
« Je suis cruel parfois…non ? »